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Concots, dans le département du Lot en région Occitanie-Midi-Pyrénées, est une commune située à l’ouest du Causse de Limogne en Quercy, sur la RD 911 entre Villefranche-de-Rouergue et Cahors. Elle est à une altitude moyenne de 280 m et d’une superficie de 26 km², elle est traversée par le ruisseau de Font d'Erbies et le ruisseau des Valses.
La commune fait partie de la Communauté de communes du Pays de Lalbenque-Limogne et du parc naturel régional des Causses du Quercy.
Concots est traversée par une section commune à deux sentiers de grande randonnée : le GR 36 allant de Ouistreham (Calvados) à Bourg-Madame (Pyrénées-Orientales) et le GR 46 allant de Tours (Indre-et-Loire) à Toulouse (Haute-Garonne)
On y trouve une église bâtie en 1880, une tour médiévale et de nombreuses constructions en pierre sèche, une école, une bibliothèque municipale, une agence postale,...
Le village est très fier d’accueillir une boulangerie, des entreprises artisanales, deux restaurants, une brasserie, une vie associative et culturelle foisonnante et quelques exploitations agricoles.
Le site est très vallonné en raison de dépressions, les cloups, et de l'existence de vallées sèches dont les eaux souterraines rejoignent le Lot entre Arcambal et Cahors : l'une d'elles, la Combe Noire, descend du " Lac ", résurgence située au fond du " canabal " en forme de conque, d'où peut-être le nom de CONCOTS, écrit longtemps " CONQUOTZ ".
La tour féodale au centre du Castrum a été bâtie par les seigneurs de Cardaillac au 13e siècle.
La seigneurie est à l'origine tenue par la famille des Concots dont on trouve la trace dès le 13esiècle et qui tire son nom de la conque qui se trouve au cœur du village.
Les villageois vivaient alors sur le site de l'actuel cimetière, au-dessus de la Conque.
A la fin de la guerre de Cent Ans, il n'y avait plus âme qui vive. Le village fut alors repeuplé par des colons des régions voisines.
Le village actuel était un château fortifié avec, adossé à la tour, l’ancien logis, reconstruit au 15e siècle après la guerre de Cent ans.
Un temple protestant, bâti au début du 16e siècle à la place de l’actuel monument aux morts, fut rendu au culte catholique à la fin des guerres de religion.
Après la révolution et après que le dernier seigneur de Mauriac, élu maire du village, ait fui sous la terreur, les habitants ont investi les lieux et parcellé tout le château en habitations.
Le souterrain qui permit la fuite du château et sortirait vers le cimetière reste un des mystères bien gardés du village.
Du 15e au 17e siècle, Concots devient une place marchande importante et un village relais sur la route de Villefranche-de-Rouergue. Cette période a laissé son empreinte sur le bâti du bourg (nombreuses traces ou restes de fenêtres à croisées et renaissance).
La commune doit alors sa prospérité agricole à la vigne mais également à la truffe et à la magnanerie. On citera également l’artisanat et notamment celui du fer forgé.
Vers 1870, de nombreux gisements de phosphates sont découverts et exploités, ils emploient alors une centaine d’ouvriers.
L’actuelle église prend sa place au cœur du bourg vers 1880.
Placé sur l'axe "Atlantique-Méditerranée", la commune de Concots, restera jusqu'à la guerre de 14-18, un "carrefour" commercial privilégié.
Les Lacs désignent localement de petites mares
En outre, l’église possède également un chemin de croix d’une grande originalité et un magnifique plafond peint.
Concots possède un panel d’acteurs économiques et créatifs exceptionnels au vu de la taille du village.
